Du 05 au 10 Septembre 2022, Multi’form nous a emmenés en Franche Comté.
Le séjour fut agréable et instructif . Joël, Hervé, Yves et Roger notre chauffeur se sont montrés extrêmement compétents et à notre écoute.
Lundi 05 Septembre
Nous avons rendez-vous à la maison familiale rurale de Le Cateau vers 6h 45 pour un départ à 7h.
51 personnes embarquent dans un bus conduit par Roger, notre chauffeur préféré et prenons la direction de Saint-Quentin par la Chaussée Brunehaut. Le temps est nuageux mais il ne fait pas froid 19°C à 6h30. Vers 9h, sur l’autoroute, nous faisons un premier arrêt pour la « vidange »et le croissant habituel. Sur la route, Hervé nous partage en 2 groupes : le groupe rouge conduit par Joël et le groupe jaune conduit par Hervé.
A 10h30, nous nous arrêtons à Troyes
Une guide nous prend en charge et nous partons vers la mairie de Troyes où on peut voir inscrite sur la façade la devise révolutionnaire « Liberté Égalité Fraternité ou la mort ». De là, elle nous entraîne dans le quartier dit du « le bouchon de champagne » aire urbaine et historique qui recouvre la presque totalité du centre-bourg de Troyes. Là, elle nous raconte son histoire. Les premiers habitants seraient des Tricasses ce qui aurait donné le nom de Troyes. Elle nous montre les maisons à colombage et à pans de bois du XVIè et XVIIè siècles.
Nous passons devant l’Hôtel-Dieu devenu un musée. Nous entrons dans la cour intérieure de l’hôtel du Lion noir construit par de riches marchands au XVIè siècle avec un escalier extérieur en colimaçon. Puis, nous traversons la ruelle aux chats qui nous donne un aperçu de ce qu’étaient les rues moyenâgeuses : assez étroites et se rétrécissant en hauteur. Nous entrons ensuite dans l’église Sainte Madeleine. C’est l’église la plus ancienne de Troyes construite entre le XIIè et XIIIè siècles. Son jubé en pierre constitue le monument le plus remarquable de l’édifice. Sa présence est exceptionnelle car peu de jubés subsistent encore en France. Ce qui est aussi exceptionnel sont les vitraux dont un représente la Création du monde jusqu’à sa rédemption. La guide nous arrête devant la statue de sainte Marthe cherchant à capturer la tarasque. Puis nous sortons vers le jardin des innocents où toutes les fleurs sont blanches.
Vers 13h, elle nous conduit vers notre restaurant où nous mangeons :
◦ un apéritif
◦ tranches de saumon
◦ du poulet rôti accompagné de riz
◦ une salade de fruits
◦ vin blanc, vin rouge, eau, café
A 14h50 nous reprenons le bus, direction Besançon
A 18h, nous entrons dans Besançon et nous mettons une demi-heure pour arriver à l’hôtel Ibis qui sera notre domicile pour la semaine. Nous prenons le seul ascenseur encore en fonction pour monter nos valises dans nos chambres. Celles-ci sont spacieuses et confortables. Notre chambre a un grand lit, 2 canapés 2 places, un guéridon en verre, une console portant une télévision, une petite table et sa chaise avec tout le nécessaire pour se faire un café ou du thé, une penderie et une lingère. La salle de bain possède un lavabo de couleur verte, une douche assez spacieuse et un WC.
Nous nous installons confortablement et à 19h30 nous retournons à l’accueil pour les consignes.
Une salle nous est allouée pour toute la semaine. C’est là que nous prenons tous les repas du soir. Des tables rondes avec 6 couverts sont déjà prêtes pour le repas. Joël nous donne les consignes pour le lendemain : petit déjeuner à 7h30 dans cette même salle pour un départ demain à 9h.
Je ne me souviens plus de ce que nous avons mangé mais le déroulement du repas fut laborieux. En effet, l’hôtel a eu du mal a recruter du personnel de sorte qu’on nous demande d’être indulgents avec les serveurs. Mais je peux dire que cela s’est amélioré au fil des jours.
Très vite, après le repas, nous n’avons pas tardé à aller nous coucher.
Mardi 06 Septembre
7h30 nous prenons le petit déjeuner dans la même salle où tout est installé pour qu’on puisse se servir soi-même : petit déjeuner traditionnel : café, thé, jus de fruits, eau, pains divers, viennoiseries, confitures, pâte à tartiner, fromages, fruits, œufs, tranches de jambon etc….
9h départ pour la saline royale d’Arc-et-Senans. Le temps est nuageux mais il ne fait pas froid.
Sur place nous sommes accueillis par notre guide Christophe qui nous donne une explication bien détaillée de l’environnement et de l’architecte Ledoux.
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982, la Saline royale est le chef d’œuvre de Claude Nicolas Ledoux ( 1736-1806) architecte visionnaire ( je dirais même social!) du siècle des Lumières. Manufacture destinée à la production du sel , la Saline royale a été créée par la volonté de Louis XV et édifiée entre 1775 et 1779. La Saline royale fonctionnait comme une usine intégrée où vivait toute la communauté du travail. De vastes bâtiments abritaient plusieurs chaudières dans lesquelles la saumure était chauffée jusqu’à évaporation de l’eau et ceci pendant 72h. Le personnel habitait dans des habitations confortables. Le tout, 11 bâtiments disposés en arc de cercle.
Rendue obsolète par l’apparition de nouvelles techniques, la Saline a fermé ses portes en 1895 et plus rien des chaudières et de la technologie de la fabrication du sel ne subsiste .
Christophe notre guide nous a beaucoup parlé de Claude Nicolas Ledoux . C’était un architecte philosophe . Il disait : « toute puissance doit être couronnée ». Le résultat était grandiose. Le portique du bâtiment principal est composé de 6 colonnes doriques. Au rez-de-chaussée se trouvaient une salle d’assemblée, des bureaux destinés à l’administration, la justice et la banque. Au 1er étage, il y avait les appartements du directeur et ceux du fermier général. Il y avait même une chapelle. Les domestiques disposaient de chambres au dernier étage. Les ouvriers avaient leur habitation disposée en arc de cercle en face de la maison du directeur et des bâtiments de travail. Derrière tous ces bâtiments, les ouvriers disposaient de jardinets.
Aujourd’hui, la maison du directeur abrite des expositions permanentes.
L’organisation de ce travail me fait beaucoup penser à ce que sera le familistère Godin de Guise dans l’Aisne.
Vers midi, nous nous dirigeons vers notre restaurant « le relais d’Arc et Senans » où nous mangeons :
◦ Terrine de lapin, confit d’oignons et salade verte
◦ Rôti de pintade aux éclats de noisettes et gâteau de pommes de terre
◦ Duo Comté-Morbier
◦ Marquise de chocolat glace à la vanille
◦ Vin du Jura : blanc et rouge puis café
Pendant notre repas, il a bien plu.
Devant le parvis de l’église d’Arc-et-Senans, nous prenons une photo de groupe
Vers 16h, nous arrivons au musée parc des maisons comtoises de Nancray. 35 édifices des XVIIè, XVIIIè et XIXè siècles originaires de toute la Franche-Comté ont été démontés de leur lieu d’origine puis remontés sur le site . Ils représentent les principaux types d’architecture rurale franc-comtoise, propres aux différents territoires. L’intérieur des maisons présente l’évolution des manières de vivre dans la Franche-Comté rurale entre 1770 à 1950. Ainsi, avec notre groupe nous avons visité une caborde : cabane en pierre sèche de 9m de haut construite dans les vignes avec à l’intérieur un four à pain, un potager pour faire la cuisine, une citerne de récupération d’eau, une mezzanine pour le séchage et le repos.
Nous passons à l’atelier de tisserand en pierre couvert de lave avec à l’intérieur le métier à tisser et tout le nécessaire pour filer le lin ou la laine, une soue à cochon petite construction de pierre à côté de la maison pour l’élevage de 2 cochons qui serviront pour la nourriture de la famille, un four banal avec le fournil au rez-de-chaussée et le logement du boulanger à l’étage, une ferme des hauts plateaux du Doubs de 1770 où vivait toute la famille de paysans autour d’un tué grande cheminée pyramidale qui sert de fumoir aux saucisses, lard, jambons…et qui réchauffe toute la maison.
Nous n’avons pas visité toutes les maisons. Il nous aurait fallu la journée entière. Sur le chemin du retour , Christine a proposé une séance de gym détente et 10 personnes ont participé.
A 19h30 repas dans notre salle puis retour dans les chambres
Mercredi 07 Septembre
Déjeuner 7h30 et départ 9h pour la visite de Besançon
Le matin avec notre guide Dounia nous faisons la visite du centre de Besançon. Nous traversons la promenade de Chamars, un parc avec de grands platanes et une vasque malheureusement à sec. Puis nous passons devant l’ancien hôpital Saint-Jacques construit en 1182 pour les pèlerins et agrandi en 1686 fermé par une grille chef-d’œuvre de 1703. Nous passons devant une statue de Victor Hugo né à Besançon . A ses pieds est gravée une de ses phrases : je condamne l’esclavage, je chasse la misère, j’enseigne l’ignorance, je traite la maladie, j’éclaire la nuit, je hais la haine. Nous traversons une rue dont les murs tagués nous montrent le côté négatif du téléphone portable. Nous passons devant l’hôtel de ville, le palais de justice. Nous entrons dans la cour du palais Granvelle à l’architecture Renaissance devenu le musée du temps. Granvelle était le garde des Sceaux de Charles Quint. Puis, nous entrons dans la cour d’hôtels particuliers plus modestes comme l’hôtel de Santans qui est devenu une école et l’hôtel de Rosières avec des escaliers extérieurs qui permettent d’atteindre des appartements occupés. Nous traversons le square Castan où Castan le bibliothécaire de la ville a découvert les vestiges d’un bassin de distribution d’eau de l’aqueduc qui approvisionnait la ville à l’époque romaine. Nous arrivons devant la Porte Noire. Érigée en 175 après JC en l’honneur de Marc Aurèle empereur, son nom lui fut donné au Moyen Age parce que les pierres vieillies avaient noircies. Aujourd’hui restaurée, elle a retrouvé sa couleur d’origine sauf sur un pan qui est resté comme au Moyen Age. Plus haut sur la rue on aperçoit la cathédrale Saint Jean. Puis, nous terminons notre visite par la façade de la maison natale de Victor Hugo .
Nous prenons un bus de la ville pour monter à la citadelle. Puis, il nous reste à gravir un chemin de 400m en pente raide pour arriver à l’entrée. Heureusement 2 navettes prennent en charge tous ceux qui ne peuvent pas monter.
Nous arrivons au restaurant de la citadelle où nous mangeons :
◦ un apéritif bourguignon
◦ une tranche de pâté salade
◦ des aiguillettes de poulet ratatouille
◦ fromages : comté, morbier
◦ flan
◦ vin blanc, vin rouge, eau,café
Puis, nous allons à la rencontre de nos 2 guides : Julia et Vauban lui-même
Notre groupe commence la visite avec Julia qui nous amène vers les lieux de vie de la citadelle. Nous allons vers le quartier des soldats et nous entrons dans une chambrée meublée qui sert de lieu de vie à 12 soldats où ceux-ci peuvent cuisiner, se nourrir, se divertir et dormir. Puis, nous longeons le quartier des cadets : jeunes gens de la noblesse promis à une carrière d’officiers. Nous passons devant le bâtiment des officiers avec cuisine et boulangerie. Au rez-de-chaussée, on aperçoit le moulin à cheval de la citadelle. Il servait à moudre le grain des céréales pour obtenir la farine nécessaire à la fabrication du pain aliment essentiel au soldat. Ce moulin fonctionnait avec l’aide d’un cheval qui tournait autour d’un axe. Autre élément essentiel pour le soldat est l’eau. Vauban a fait creusé un puits de 132m de profondeur jusqu’à la nappe phréatique. L’eau était remontée à l’aide d’une roue à écureuil actionnée par un homme. Cette eau impropre à la consommation servait au nettoyage. L’eau potable provenait de citernes où on récupérait l’eau de pluie. Puis, nous passons devant le logis du gouverneur. Il vivait là avec famille et domestiques. Nous apercevons aussi une chapelle. Nous passons devant un bâtiment en restauration qui est le musée de la résistance et de la déportation. En effet pendant la seconde guerre mondiale, la citadelle a servi de casernement aux allemands, où des résistants et des déportés ont combattu et où certains ont été fusillés.
La citadelle comporte aussi un zoo mais nous n’avons aperçu que 2 chimpanzés et 1 kangourou.
Nous partons ensuite à la rencontre de Vauban. Nous avons devant nous un homme vêtu comme au XVIIè siècle et qui s’exprime comme à cette époque : c’est assez troublant!!Il se présente : Sébastien Le Prestre marquis de Vauban né en 1633 et mort en 1707. Il a conçu ce fort sur un promontoire, le Mont Saint-Étienne, sous la domination espagnole en 1668 qui est devenu français en 1674.
Nous passons dans un tunnel qui sert de musée à des plaques de cheminées en fonte de toutes provenances. Beaucoup ont des motifs qui rappelle la domination espagnole.
Puis, nous allons sur un bastion d’où nous avons une vue superbe sur la ville de Besançon . Vauban nous explique ce qu’est un front bastionné. C’est un ensemble de murs en briques renforcés par de la terre devant un fossé de 17m. La brique est plutôt utilisée que le calcaire parce que ses éclats sont moins dangereux . Il a fait mettre aussi une rangée d’arbres qui gène la vue des assaillants. Nous n’avons pas eu le loisir d’aller sur le chemin de ronde.
Il est l’heure de repartir et Vauban nous raccompagne jusqu’à l’arrêt de bus.
Nous reprenons le bus de la ville puis notre bus pour retourner à l’hôtel.
Pendant toute cette journée, le temps s’est maintenu au beau, du soleil avec une température entre 22 et 24°C
A 19h30 nous mangeons :
◦ l’apéritif
◦ un carpaccio
◦ un bifteck frites chou fleur
◦ une salade de fruits
Jeudi 08 Septembre
A 9h, nous partons à Ornans pour la visite du musée Gustave Courbet
Ce musée est installé dans la maison de jeunesse du peintre qui expose une centaine de ses œuvres . La guide nous raconte sa vie, son engagement politique, ses coups de cœur au fil de ses toiles exposées comme le portrait de Juliette l’une des ses sœurs, le miroir d’Ornans qu’il a peint après son retour à Ornans à la suite de son emprisonnement pour ses idées républicaines, l’enterrement à Ornans et de nombreux tableaux représentant la nature autour d’Ornans qu’il a eu l’occasion d’admirer lors de ses promenades avec son bâton de randonnée exposé. On peut voir aussi son matériel de peinture. Pour terminer la visite, la guide nous montre la peinture qui a fait scandale : l’origine du monde qui est souvent caché par un cache prenant l’apparence d’un paysage
Après la visite, quand les 2 groupes se retrouvent, nous partons vers notre restaurant « la table de Gustave ». Nous mangeons :
◦ apéritif
◦ rondelles de saucisson et fines feuilles de fromage bien présentées dans l’assiette
◦ truite aux amandes riz et légumes
◦ une religieuse
◦ vin blanc, eau et café
Après le repas nous faisons une visite guidée et rapide de la ville d’Ornans. Nous passons sur un pont qui enjambe la Loue petite rivière qui se jette dans le Doubs et qui a quelquefois des crues importantes. Nous en verrons des traces un peu plus loin. Les maisons construites sur ses rives sont sur pilotis. Nous passons devant le monument au morts puis devant la maison Granvelle du XVIè siècle. Granvelle fut ministre de l’empereur Charles Quint, puis devant l’hôtel de Grospain qui fut le premier hôtel de ville du XVIè au XIXè siècles. Nous passons devant l’église Saint Laurent construite entre 1546 et 1553. Au passage, le guide nous montre une maison avec un cadran solaire qui donne l’heure mais aussi le mois. Nous arrivons sur la place Gustave Courbet assez vaste, couverte de grands arbres. Nous nous arrêtons devant une sculpture de Courbet représentant un petit pêcheur nu essayant d’attraper des chavots ( petits poissons que l’on pêche dans la Loue) . Sur la façade d’un café de cette place, on peut voir le niveau des diverses crues de la Loue : en Juin 1953 la plus haute crue connue 1,20m à peu près, en Décembre 1995 puis en Janvier 2018. Pendant la crue de 1953, tout le socle du petit pêcheur était recouvert. Par contre aujourd’hui, le niveau de la Loue est au plus bas puisqu’on voit des traces noires sur les maisons du bord de la rivière. Nous devions aller jusqu’à la résurgence de la source du Lison mais à cause de la sécheresse il n’y a rien à voir.
Nous reprenons le bus pour aller au musée de la Taillanderie près des sources du Lison à Nans-sous-Sainte-Anne. Une taillanderie est une fabrique d’outils taillants. Nous entrons dans une ferme atelier créée en 1828 par la famille Lagrange puis rachetée et modernisée par la famille Philibert. Ils produisirent des faux, des serpes et autres outils tranchants de 1865 à 1969. De nombreux facteurs favorisent cette implantation : la présence d’un cours d’eau permanent, les forêts à proximité dont on tire le combustible puis la main d’œuvre locale, font se développer cette industrie jusqu’en 1969.
L’ouvrier qui nous reçoit nous montre les grandes roues du moulin qui actionnent la forge et à l’étage de gros engrenages qui permettent de faire fonctionner des marteaux. On peut voir aussi toute une série d’objets tranchants ou pelles qui ont été fabriqués sur place. C’est la mécanisation des engins agricoles qui a fait péricliter cette usine
Puis, nous reprenons le bus et retour à l’hôtel .
19h30 le repas du soir puis coucher après une journée bien remplie.
Vendredi 09 Septembre
Au petit déjeuner, nous apprenons le décès de Élisabeth II la reine d’Angleterre.
Nous partons vers Villers-le-Lac pour une croisière sur le Doubs. Nous embarquons au Saut du Doubs sur Le Socona. C’est un bateau qui navigue au GTL Marine, gaz naturel liquéfié, biodégradable donc écoresponsable. Là encore nous ne ferons pas les 14km prévus ni ne verrons la chute des gorges du Doubs au cause du manque d’eau manifeste !!
Pendant le repas le capitaine du bateau nous montre les différents sites que nous admirons : le sphinx ou tête de Calvin, le rocher de la Vierge, le rocher de la casquette. Nous longeons les rives de la Suisse. Pendant notre promenade, une animatrice vient nous interpréter sur son orgue de barbarie des airs connus : le petit vin blanc par exemple . Nous avons mangé :
◦ Apéritif : rosé griotté
◦ une salade francomtoise
◦ de la saucisse de Morteau en papillote gratin de pommes de terre
◦ Fromages : comté et morbier du lait des vaches montbéliards
◦ un flan
◦ Vin rosé, vin rouge, eau et café
Après le repas, nous nous dirigeons vers le musée de l’horlogerie à Morteau . Il est installé dans le château Pertusier construit en 1576. Il abrite une magnifique collection d’outils, de machines, de montres anciennes, d’horloges et pendules de toutes époques. Dans 7 salles d’exposition sur 2 étages on peut voir toute une collection d’outils qui permettent la fabrication de ces montres. Une salle montre toute une collection d’horloges depuis les cartels de LouisXIV jusqu’aux horloges comtoises en passant par l’horloge astronomique de Séraphin Cart a qui il a fallu toute une vie pour la fabriquer etc ….Il y en a tant que je ne peux pas tout mentionner.
Vers 16h, nous nous dirigeons vers Gilley visiter le Tuyé du Papy Gaby. Un tuyé est une vaste cheminée qui se termine sur le toit de la maison en forme de pyramide. Le tuyé que nous visitons est le plus grand de Franche-Comté . Il a été construit en 1973 par Gabriel Marguet boucher-charcutier. Nous sommes accueillis par un mannequin qui est la présidente de la république de Saugeais. Elle nous souhaite la bienvenue. Nous voyons aussi la reproduction en miniature de différentes activités paysannes comme la fabrication du pain, du fromage, l’abattage du cochon. Puis nous nous trouvons devant le mannequin de Papy Gaby qui nous raconte son histoire. Enfin nous passons dans le tuyé où sont suspendus, en hauteur, de la saucisse de Morteau, des saucissons, des jambons en attente d’être fumés. Enfin, nous passons dans la boutique où nous pouvons acheter tous les produits de la région : fromages, pâtés, saucisses etc…..
Nous reprenons le bus. Il commence à pleuvoir et il ne fait que 15°C.
Sur la route, un douanier nous arrête. On se dépêche de boucler notre ceinture ( pour ceux qui ne l’avaient pas fait déjà ), nous sortons nos cartes d’identité. Est-ce que nous passons pas la Suisse pour rentrer ? Hé non, nous passons par la république du Saugeais.
Le val du Saugeais existe depuis près de 7 siècles. Aujourd’hui, ce territoire comprend 11 communes et possède une présidente Georgette Bertin-Pourchet. Cette république folklorique est née le 8 Avril 1947 à la suite d’une boutade entre le préfet de la région et un restaurateur Mr Pourchet. En 1981 un drapeau noir, rouge jaune, un hymne furent créés et en 1997 un billet de banque a été réalisé à l’effigie de la présidente. Après avoir inspecté tout le bus et chanté son hymne national Sauget, le douanier nous distribue des laissez-passer à notre nom . Nous terminons notre voyage dans la bonne humeur
Nous rentrons à 19h30, mangeons à 20h puis repartons dans nos chambres refaire nos valises.
Samedi 10 Septembre
Déjeuner 7h30 et départ 9h . le ciel est nuageux et il ne fait pas très chaud 15°C
Vers 11h nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute pour que Roger puisse prendre son repos. Puis vers 13h nous nous arrêtons à l’aire de Châteauvillain pour manger notre sandwich jambon-beurre acheté et payé par Multi’form. Nous repartons ensuite vers Le Cateau où nous arrivons vers 16h30. Chacun retrouve son véhicule et repart dans ses pénates en espérant un autre séjour tout aussi agréable dans les années futures
Article de Denise DEBOURGIA et photos de Claude LEVEQUE