Le 26 Septembre 2019, Multi’form a emmené 64 personnes à Bruges (Brugge) en Belgique.
Nous partons de Le Cateau, Caudry et Cambrai comme d’habitude entre 6h30 et 7h sous un ciel nuageux qui ne présageait rien de bon. Le voyage s’est bien déroulé grâce au talent de Roger, notre chauffeur, malgré les bourrasques de vent, la pluie une bonne partie de la route et beaucoup de circulation dans la région lilloise.
Pendant le voyage, Hervé, notre nouveau chaperon, s’est présenté, nous a donné des nouvelles rassurantes de Joël, a détaillé notre journée et nous a répartis en 3 groupes en nous distribuant nos badges rouge, bleu et jaune.
A cause de la pluie, nous ne pouvons pas nous arrêter pour notre petit déjeuner habituel.
Vers 9h30, nous arrivons sur le parking des autobus à Bruges où là, nous dégustons notre croissant et notre boisson et soulageons nos vessies. Par bonheur, il ne pleut plus. C’est le miracle Multi’form ! De plus, la température est douce. Le thermomètre du bus indiquait souvent 20°C.
Vers 10h, les 3 guides francophones nous prennent en charge pour une visite à pied de quelques quartiers médiévaux de Bruges.
Bruges est la capitale de la Flandre occidentale au Nord-Ouest de la Belgique. Elle se distingue par ses nombreux canaux, ses rues pavées et ses bâtiments médiévaux.
La guide nous entraîne vers les fortifications et nous parle de l’histoire de Bruges .
Bruges apparaît déjà au IXè siècle. En 1134, un raz de marée envahit la ville ce qui a pour conséquence d’ouvrir un bras de mer qui permet un accès direct à la mer. Les Brugeois s’enrichissent en faisant du commerce avec toute l’Europe. Le développement urbain entre le XIIè et le XIVè siècle permet le creusement de nombreux canaux qui font dire de Bruges la petite Venise du Nord et aussi l’apparition de nombreux bâtiments cossus que nous voyons tout le long de notre promenade. Au XVè et XVIè siècles, l’ensablement de la ville entraîne son déclin économique . Ce n’est qu’au cours des XIXè et XXè siècles que Bruges prend conscience de la richesse de son patrimoine immobilier. Elle met en route un programme de restauration et de mise en valeur de son centre historique médiéval.
Nous franchissons de nombreux ponts, nous nous arrêtons devant le lac d’amour baptisé ainsi par Victor Hugo qui lors d’une visite à Bruges a mal compris le nom néerlandais de ce lac et l’a appelé ainsi ! Au fond de ce lac, on aperçoit la maison éclusière dominée par la flèche de l’église Notre-Dame.
En suivant des canaux, nous arrivons au béguinage bâti au XVè siècle.
Ce sont des maisons toutes semblables bâties dans un parc arboré et fermé ( ouvert de 6h30 à 18h30) qui abritaient des femmes de tous âges travailleuses ou retraitées qui refusaient la vie matriarcale et la vie sous les habits de religieuses. Dans ce parc, nous voyons aussi une chapelle dédiée à Sainte Elisabeth.
Pendant notre promenade, nous voyons des calèches en attente de clients ou entrain de faire visiter la ville. Une fontaine avec 2 têtes de cheval sert d’abreuvoir pour ces bêtes magnifiques.
Puis, nous passons devant une maison-Dieu bâtie au XIVè siècle par de riches brugeois pour héberger des familles modestes avec pour seule contrainte d’aller prier tous les jours à la chapelle pour la prospérité du donateur.
Nous passons ensuite devant une ancienne fabrique de bière qui est devenue aujourd’hui un musée de la bière. Dans la cour, on voit encore l’énorme cuve de macération. Comme il n’y avait pas assez de place pour l’embouteillage, nous voyons, grâce à un regard, protégé par une vitre, la tuyauterie qui amenait la bière au centre d’embouteillage. Dans les rues, nous regardons aussi de nombreux magasins de chocolats plus attirants les uns que les autres, le chocolat étant une autre spécialité de la Belgique !
Nous passons dans des parcs dont je n’ai pas retenu le nom. Nous voyons de nombreuses sculptures.
Puis, nous arrivons dans une rue en restauration où se situe l’ancien hôpital Saint Jean de Bruges bâti au XIIè siècle et qui sert maintenant de musée.
Nous arrivons devant l’église Notre-Dame en briques rouges et jaunes avec sa tour de 115,60m de haut. Elle abrite la sculpture de la Madone et l’enfant réalisée par Michel-Ange, commandée par le pape et refusée parce que l’enfant était nu mais achetée par un riche Brugeois.
Nous passons devant le collège européen où flotte les drapeaux de la Flandre, de l’Europe, de la Belgique et de la Flandre occidentale. De ce collège sortent les têtes pensantes de l’Europe !
Nous arrivons sur une place qui était autrefois la place aux tanneurs. Sur les murs des bâtiments qui entourent cette place nous voyons des sculptures représentant le travail des tanneurs.
Lors de notre promenade, nous admirons de nombreuses maisons de style flamand dont les pignons sont en pas de moineaux et comportant pour certaines de nombreuses tourelles.
Nous arrivons enfin sur la place du Bourg avec son hôtel de ville bâti en 1376 avec un style tout en verticalité comportant de nombreuses statues . A droite, la basilique du Saint-Sang qui renferme soigneusement dans une chapelle le Sang du Christ ramené lors d’une croisade. Sur la place, se situent aussi le palais des ducs de Bourgogne et la loge des Bourgeois restaurée à l’or fin et qui abrite les archives de l’état.
Puis, nous passons sur la Grand-Place où s’élève le fameux beffroi haut de 83m et son carillon de 47 cloches dont nous avons entendu le son à 11h45 et 12h.
Sur la Grand-Place se trouve notre restaurant « le Central ». Nous attendons l’arrivée des autres groupes et nous nous installons dans ce restaurant pour le repas de midi . Nous mangeons :
◦ pour l’apéro un kir
◦ en entrée : une salade aux scampis
◦ en plat : un waterzoi de poissons
◦ en dessert : une mousse au chocolat
◦ comme boisson nous avons le choix : du vin blanc ou du vin rouge ou de la bière pression
◦ de l’eau et du café
Le repas était bon et le service rapide. C’est au cours du repas que nous avons appris le décès de Jacques Chirac.
Vers 14h, nous repartons à pied vers le musée du diamant. Cette maison fut construite en 1518 par le bourgmestre. C’était, à cette époque, une maison de commerce où les bateaux pouvaient accoster directement à l’arrière du bâtiment. Aujourd’hui, elle accueille le musée du diamant .
Dans une salle, un guide nous explique la différence entre un diamant et un brillant : un diamant est la pierre brute alors que le brillant est la pierre qui a été travaillée.
Il nous prouve que l’on peut écraser un diamant malgré la dureté de la pierre. Il m’a mis entre les mains la poussière obtenue, une poussière grise pas très attirante, qu’il a fallu que je restitue bien précieusement dans une coupelle ! Cette poussière déposée sur une plaque huilée et tournante permet l’usure et le travail effectué sur le diamant. Il nous montre aussi les différentes façons de travailler la pierre : en cœur, en amande, en princesse, en marquise etc ….Il nous parle aussi du poids de diamant exprimé en carats. Le carat est le fruit du caroubier qui a toujours le même poids et qui a servi de référence aux diamantaires. Ainsi une pierre pèse ½ carat ou 1 carat ou 2 carats etc …. La plus grosse pierre a dû être découpée en 3 morceaux dont un morceau orne la couronne royale anglaise.
Du diamant, on peut en trouver au Brésil et en Inde mais il devient de plus en plus difficile d’en récolter. Le diamant est du carbone pur qui s’est cristallisé dans les laves profondes et chaudes de la Terre et qui peut remonter lors d’éruptions volcaniques noyé dans les laves volcaniques.
Puis, nous passons dans les salles du musée où on peut voir tous les outils utilisés pour le travail du diamant, des reconstitutions de mines diamantaires, des photographies de diverses réalisations etc…
Il fait chaud, nous commençons à fatiguer, nous passons par la boutique pour acheter quelque bijou en zirconium . Le brillant est vraiment trop cher !!!!
Il nous faut retourner au parking des bus . Heureusement le temps s’est bien maintenu tout au long de notre parcours à pied. Quelques gouttes peut-être mais une température autour de 20°C
Vers 17h, nous arrivons au bus et nous prenons nos bulles traditionnelles en nous remémorant nos visites. Puis, nous faisons une photo de groupe que Hervé envoie à Joël pour lui montrer que nous pensons à lui. Enfin, nous remontons dans le bus .
Sur la route, en sortant de Bruges, nous retrouvons la pluie et la circulation intense. A Iwuy, Roger nous quitte ayant fait son quota d’heures. Un autre chauffeur nous ramène dans le Cambrésis à bon port et vers 20h, nous nous quittons fatigués mais heureux de cette belle journée à Bruges
Article de Denise DEBOURGIA et photos de Claude LEVEQUE